Nouvelle rubrique : "Règlements de comptes" 1. La vérité sur Eric Simard !

Cette fois, c'en est trop ! Les millions de lecteurs de ce blog doivent savoir qui est réellement Eric Simard. Coqueluche des bibliothécaires, adulé par les professeuses de Français, dévoré des yeux par les documentalistes, le fringant quinquagénaire (et toc !) n'est peut-être pas celui qu'on croit ! J'ai eu la chance, ou plutôt la malchance, de le croiser (une fois de plus...) sur un salon du livre (Ploufragan, pour ne pas le nommer...).

Détendu et hâlé par les brises Pacifiques, la silhouette à peine alourdie par les excès, le bougre hilare s'est empressé de raconter à qui voulait bien l'entendre qu'il rentrait de Nouvelle Calédonie. C'est de mauvais goût, n'est-ce pas ? Claironner ça alors que, pour ma part, je ne rentrais que de la jourrnée professionnelle du salon de Montreuil. Bravo la délicatesse ! Remuant le couteau dans la plaie, le pervers ajoutait qu'il y avait été invité (15 jours...), et qui plus est, avait obtenu un prix littéraire. Inutile de dire qu'à l'annonce de cette nouvelle je crus défaillir. Voyant mon désarroi, l'odieux auteur ajouta pour m'enfoncer encore, je cite : " Le prix m'a été remis pour mon livre "L'ENFAON", chez Syros..." Et moi de frémir aussitôt : "On se dit auteur jeunesse et on ne sait même pas écrire le mot "ENFANT" ! C'est du propre !" J'étais effondré...

Alors, croyant que j'étais à sa merci, il a voulu m'achever en prétendant que là-bas, il avait nagé avec les tortues. Oui, oui... Certains tapent sur des bambous, d'autres murmurent à l'oreille des chevaux... "Mossieur" Simard, lui, nage avec les tortues ! Et là je dis : "Mon oeil ! Pas possible !" 

Imaginez que vous êtes une tortue et qu'un Simard plonge non loin de vous. Une fois le tsunami passé, vous apercevez cette grande carcasse nageant vers vous. Aussitôt, l'image du prédateur se forme dans votre petite cervelle de Tortue. Votre cerveau reptilien s'interroge: Rorqual? Orque? Cachalot? Poulpe géant? Et vous vous enfuyez à toute palmes, plongeant dans les abîmes, les yeux aveuglés par cette image d'apocalypse. 

Et le grand Simard retourne penaud sur la plage. Point final ! Non, monsieur Simard, je ne vous crois pas !

Voilà, c'est dit... Si vous saviez comme je me sens mieux, maintenant... Je n'attends plus que les représailles !