23/02/2012
Une semaine à Wellington...
Petit billet de Florence depuis Wellington, entre bourrasques et terrasses de cafés...
Wellington est une ville très agréable à vivre ! Quand le vent ne souffle pas comme aujourd'hui. Littéralement, on marche contre le vent. S'il pleut, pas la peine de prendre de parapluie, il se retournerait. Il faut s'accrocher, avoir les pieds bien ancrés sur terre si on ne veut pas être bousculé par les bourrasques. Impossible de savoir d'un jour sur l'autre que va réserver la météo. On peut avoir des journées grandioses où tout le monde se précipite en bord de mer. Sinon, un petit tour au musée Te Papa, c'est du pur bonheur. J'y suis allée plusieurs fois, et je n'ai pas encore terminé de voir toutes les expositions proposées.
Mais Wellington est aussi la ville des cafés, il y a toujours plein de monde aux terrasses. Cette semaine, café avec Dame Fiona Kidman (Dame est un titre honorifique donné par la Reine d'Angleterre). Dame Fiona est une des écrivaines les plus populaires de Nouvelle-Zélande. Charmante dame d'un certain âge, passionnée de littérature (bien entendu), curieuse de tout, très au courant de ce qui se passe dans le monde et notamment en France.
C'est toujours un plaisir, ces moments partagés et là, nous nous sommes donné rendez-vous également avec Jean, professeure de littérature française à l'université Victoria, traductrice, une femme adorable avec qui je vais souvent au cinéma. En prime, visite de la bibliothèque municipale, ouverte à tous.
Cinéma ! Le succès de Tintin est total. Evidemment, Peter Jackson qui a ses studios dans la proche banlieue de Wellington y est pour beaucoup. Au mois de mars, va commencer le festival du film français, j'ai hâte de voir les films que j'ai raté en France. Enfin, je commence à comprendre parfaitement les films, donc l'accent, et je ne sors plus des salles avec la migraine !
Ce que j'aime le plus : la bonne humeur des gens, leur gentillesse et amabilité. Quant on descend d'un autobus, on salue le chauffeur. Dans un magasin, ce sont des sourires et de vrais échanges. Les rues sont propres, pas de crottes de chiens (d'ailleurs pas de chiens), pas de papiers gras par terre. Les néo-zélandais sont écolos. La ville à "la campagne" ! La nature proche et présente, les arbres, la mer, les fleurs. Une ville où l'on risque pas de se perdre. Le jardin botanique et ses rosiers, ses chemins retirés où on a l'impression d'être ailleurs, dans un autre monde. Ce que j'aime le moins : leur nourriture dans les supermarchés ! Trop british ! Mais il y a de très bons restaurants. Bonne nouvelle, ça m'a permis de perdre du poids donc…
A très vite, Florence
10:39 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : florence cadier, wellington, nz
11/02/2012
Périple dans l'île du Nord...
Quelques nouvelles fraîches de Florence, comme s'il était encore possible de nous rafraîchir pendant cette vague de froid...
Dix jours à vadrouiller dans l'île du Nord. Nous avons pris le train, l'overlander, à Wellington jusqu'à Hamilton, 394 kilomètres parcourus en 10 heures. Non, pas en train à vapeur, mais pas loin ! Le train a traversé des endroits extraordinaires, grimpé des montagnes, frôlé des falaises. Clou de la journée, le mont Ruapehu que nous avons longé pendant quelques heures. La locomotive ralentit pour permettre aux voyageurs d'admirer les paysages et on a la chance de pouvoir se mettre sur une plate-forme extérieure et prendre des photos.
A une heure, le convoi s'est arrêté et les voyageurs sont descendus déjeuner dans une petite gare. Hamilton, ville sans intérêt, nous y avons juste passé la nuit et le lendemain en route pour Rotorua, la ville des Maoris. Grand soleil, le lac avec ses cygnes noirs, l'odeur de souffre, les fumerolles, des geysers ! Les volcans toujours en éveil. Spectacle de danse maorie, allez, touriste jusqu'au bout ! On a voulu aller jusqu'au lac Taupo mais pas de chance, pluie battante et on a rien vu que le brouillard et un ciel sombre.
Presquîle de Coromandel. Le ciel se dégage et cette fois-ci on est arrivé au bout du bout du monde. Des collines qui se jettent dans la mer, des kauris (arbres pouvant mesurer jusqu'à 50 mètres de haut et dont on ne fait pas le tour), des forêts où il ne vaut mieux pas se perdre, des cascades, des plages immenses bordées de pohutukawas, ces arbres qui donnent des fleurs rouges, des coquillages... et le Pacifique. Encore une fois, on se sent tout petit face à cette nature si présente, si puissante.
C'était la fin des grandes vacances en Nouvelle-Zélande et à part quelques jeunes routards, nous étions seuls. Retour à Wellington sous un vent frais et quelques nuages. Ici, on attend l'été et il tarde. On dit même qu'il ne viendra pas ! Le festival du film français est inauguré avec de bonnes programmations : La guerre est déclarée, l'Apollonide, Ma part du gâteau, La guerre des boutons entre autres. Même s'il y a peu de français ici, la culture de notre pays est appréciée. Les Alliances françaises se battent pour la faire connaître.
Je ne vais pas bouger avant le mois de mars, ça me laisse le temps d'écrire mon roman et de travailler le conte musical avec Franck Monnet. En mars, ce sera Nouméa, Auckland, Dunedin, Christchurch et Samoa. A très vite donc.
09:41 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, randell cottage, wellingtoon, nouvelle zelande
12/01/2012
Des news de l'île du Sud...
Un petit envoi de Florence, rentrée de son périple dans l'île du Sud...
Fin d'une année, début d'une autre...
Soleil flamboyant pour cette fin d'année 2011, du jamais vu à Wellington. Les gens n'en reviennent pas et les rues grouillent de flâneurs. 31 décembre à Queenstown, ambiance jeune (une majorité de moins de 30 ans), Queenstown est la ville des sports extrêmes.
Magnifique ! Le lac Wakatipu, les montagnes au loin, la clarté du ciel, immédiatement, j'adore ! Avec Jean, on s'est assis au bord du lac en attendant le feu d'artifice du jour de l'an, une bière Tui à la main. Derrière, ils dansaient tous, une vraie muraille tant ils étaient collés.
Puis retour sur Picton en voiture. Nous sommes passés près de Bruce beach, une plage d'un autre monde, traversés différentes vallées et autant de paysages différents. Peu de voitures, peu de monde, peu de villes, voilà l'île du Sud, encore très sauvage.
Retour sur Wellington sous la bruine et le brouillard. Hé, hé, ça, c'est la Nouvelle Zélande.
Assez rigolé, Jean mon cher et tendre et Boris sont repartis pour 30 heures de voyage. Moi, je suis sérieuse pour quelques temps, je travaille, j'écris un conte musical avec Franck Monnet, oui, l'auteur compositeur, qui a travaillé avec M. Vincent Delerm et qui habite pas loin de chez moi, en face de l'île Kapiti.
A très vite, car je compte encore voyager.
Bonne année à toutes et tous.
10:08 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, nouvelle zelande
28/12/2011
Florence ne s'ennuie pas... mais elle pense quand même un peu à nous !
Le temps s'étire lentement sous le soleil de Nouvelle-Zélande, il porte à la rêverie. Les Pohutukawas (arbres de Noël) sont en fleurs, carmin sous la lumière et ce sont les seules notes qui montrent que l'on est en cette période de fête à part les vendeuses dans les magasins qui portent sur leurs têtes des sapins en feutre vert, des bois de rennes et même des guirlandes. Premiers bains dans le Pacifique, l'eau est froide, comme en Bretagne, et les paysages somptueux. On ne s'en lasse pas et je me pince pour être sûre de ne pas rêver !
Dernièrement, j'ai assisté à la fin de stage de danse de Régine Chopinot, chorégraphe, qui a travaillé avec des danseurs maoris, kanaks et cookiens. Etonnant ! Avant, ils ont été reçu par un chef de village Maori dans un marae (maison commune) pour un powhiri, cérémonie d'accueil. Nous avons tous chanté en choeur et il y a eu de longs discours en maori et je ne peux pas vous dire ce qui a été dit. Mais les gens riaient !J'ai rencontré également Franck Monnet, musicien français, habitant maintenant en Nouvelle-Zélande et nous avons le projet d'écrire un conte musical, une histoire ensemble. A suivre !
J'ai aussi visité la maison de Katherine Mansfield, dans son jus, tapisserie sombre, meubles noirs, bibelots, c'est ici qu'elle est née.
A tous une très bonne année, je file vers l'île du Sud...
Florence
Bon voyage dans l'île du Sud, Florence... Et envoie-nous dès que tu peux une carte postale !
23:41 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2011
Florence ne nous oublie pas...
Un emploi du temps chargé, la préparation de Noël, les visites officielles et les rencontres informelles, le tout sous le soleil néozélandais... voilà pourquoi le second billet de Florence tarde un peu...
Mais ce sera notre cadeau de Noël !
A propos, comment vit-on les préparatifs de Noël en plein été ?
A te lire, Florence...
19:35 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : randell cottage, cadier, wellington, nouvelle zelande
07/12/2011
En direct de NZ, le premier billet de Florence...
Voici le premier billet de Florence, en direct du bout du monde...
Je suis arrivée sous un grand soleil, épuisée par les 28 heures de voyage, ravie d'être enfin parvenue à destination. L'attaché culturel m'attendait accompagné de Fiona Kidman, écrivain Néo-Zélandaise et Jean Anerson, traductrice et professeur de français à l'université de Wellington.
Le Randell Cottage est une maison du 19ème siècle, aux allures victoriennes. il y fait bon poser ses valises et s'y installer. Dans le jardin, un merle fait la loi, chasse les autres oiseaux. je pense qu'on va devenir amis.
Les premiers jours, je me suis promenée dans la ville, je me suis perdue car bien entendu j'avais oublié le plan à la maison. Dans un grand magasin, je me suis attardée à écouter une chorale chantant des chants de Noël dans le rayon des chaussures ! Même s'il n'y a pas de neige et fleurs partout, Noël a une grande importance ici. Je n'ai pas encore vu de père Noël ! Le jardin botanique, superbe avec ses arbres gigantesques, sa végétation luxuriante. Un endroit en dehors du temps. Dimanche, promenade aux environs de Wellington, à Staglands, réserve d'espèces endémiques. Le cochon m'a réjoui, le paon albinos aussi. Puis le Pacifique, qui laisse sans voix.
Aujourd'hui, mercredi, j'ai participé à la cérémonie d'accueil (powhiri) de Régine Chopinot, danseuse et chorégraphe, qui est venue en NZ mener un stage de danses avec des Maoris et des Kanaks.Un chef Maori a fait un long discours de bienvenue, l'ambassadeur de France lui a répondu et nous avons chanté "Aux marches du palais" que j'ai fredonné, je chante faux.
J'attends le soleil et je laisse le temps s'écouler en lisant et en écrivant, j'écoute et j'observe, la manière que j'ai trouvée pour comprendre ce pays.
Florence Cadier.
à suivre...
12:20 Publié dans journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, nouvelle zelande
28/11/2011
Bon voyage, Florence...
A l'heure où je vous parle, Florence Cadier doit s'envoler pour Wellington, où elle va résider plusieurs mois. Dire que j'aimerais être à sa place n'est pas faux, mais je me réjouis néanmoins pour elle. Je lui laisse le temps de digérer la trentaine d'heures de vol et d'escales qui lui seront nécessaires pour rejoindre la capitale néozélandaise, quelques jours pour venir à bout du "jet lag". Ensuite, elle l'a promis, c'est un billet et une photo chaque semaine !
Alors bon voyage, Florence, bonne installation au Randell Cottage et à très bientôt...
12:10 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, randell cottage, residence auteur
21/11/2011
Journal du bout du monde... de Florence Cadier !
Pour la deuxième fois, mon dossier n'a pas été choisi pour la résidence au Randell Cottage de Wellington (Nouvelle Zélande). J'étais prêt à détester (pour rire...) le lauréat qui avait en quelque sorte "pris ma place" ! Jusqu'à ce qu'un mail anodin de l'amie Florence Cadier m'abasourdisse. Elle m'apprenait que c'était elle qui partait ! Ma première pensée fut de la hacher menu, la seconde de ne plus jamais lui adresser la parole. Mais bon, comment faire table rase de tant d'années d'amitié. J'ai donc résolu de la détester en secret, tout en lui faisant bonne figure.
C'est ainsi que nous avons décidé qu'elle publierait une note hebdomadaire dans ce blog. Étant donné qu'elle s'envole lundi pour Wellington, ça devrait commencer la semaine prochaine. Vous pourrez retrouver l'ensemble de ces notes dans la catégorie "journal du bout du monde".
Si vous souhaitez connaître le refuge de la berrichonne, allez à la page du 4 septembre 2011 de ce blog.
Si vous souhaitez en savoir plus sur Florence et la résidence, c'est là :
http://www.randellcottage.co.nz/
12:47 Publié dans auteur(s), journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : florence cadier, randell cottage, wellington, nouvelle zelznde