11/02/2012
Périple dans l'île du Nord...
Quelques nouvelles fraîches de Florence, comme s'il était encore possible de nous rafraîchir pendant cette vague de froid...
Dix jours à vadrouiller dans l'île du Nord. Nous avons pris le train, l'overlander, à Wellington jusqu'à Hamilton, 394 kilomètres parcourus en 10 heures. Non, pas en train à vapeur, mais pas loin ! Le train a traversé des endroits extraordinaires, grimpé des montagnes, frôlé des falaises. Clou de la journée, le mont Ruapehu que nous avons longé pendant quelques heures. La locomotive ralentit pour permettre aux voyageurs d'admirer les paysages et on a la chance de pouvoir se mettre sur une plate-forme extérieure et prendre des photos.
A une heure, le convoi s'est arrêté et les voyageurs sont descendus déjeuner dans une petite gare. Hamilton, ville sans intérêt, nous y avons juste passé la nuit et le lendemain en route pour Rotorua, la ville des Maoris. Grand soleil, le lac avec ses cygnes noirs, l'odeur de souffre, les fumerolles, des geysers ! Les volcans toujours en éveil. Spectacle de danse maorie, allez, touriste jusqu'au bout ! On a voulu aller jusqu'au lac Taupo mais pas de chance, pluie battante et on a rien vu que le brouillard et un ciel sombre.
Presquîle de Coromandel. Le ciel se dégage et cette fois-ci on est arrivé au bout du bout du monde. Des collines qui se jettent dans la mer, des kauris (arbres pouvant mesurer jusqu'à 50 mètres de haut et dont on ne fait pas le tour), des forêts où il ne vaut mieux pas se perdre, des cascades, des plages immenses bordées de pohutukawas, ces arbres qui donnent des fleurs rouges, des coquillages... et le Pacifique. Encore une fois, on se sent tout petit face à cette nature si présente, si puissante.
C'était la fin des grandes vacances en Nouvelle-Zélande et à part quelques jeunes routards, nous étions seuls. Retour à Wellington sous un vent frais et quelques nuages. Ici, on attend l'été et il tarde. On dit même qu'il ne viendra pas ! Le festival du film français est inauguré avec de bonnes programmations : La guerre est déclarée, l'Apollonide, Ma part du gâteau, La guerre des boutons entre autres. Même s'il y a peu de français ici, la culture de notre pays est appréciée. Les Alliances françaises se battent pour la faire connaître.
Je ne vais pas bouger avant le mois de mars, ça me laisse le temps d'écrire mon roman et de travailler le conte musical avec Franck Monnet. En mars, ce sera Nouméa, Auckland, Dunedin, Christchurch et Samoa. A très vite donc.
09:41 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, randell cottage, wellingtoon, nouvelle zelande
12/01/2012
Des news de l'île du Sud...
Un petit envoi de Florence, rentrée de son périple dans l'île du Sud...
Fin d'une année, début d'une autre...
Soleil flamboyant pour cette fin d'année 2011, du jamais vu à Wellington. Les gens n'en reviennent pas et les rues grouillent de flâneurs. 31 décembre à Queenstown, ambiance jeune (une majorité de moins de 30 ans), Queenstown est la ville des sports extrêmes.
Magnifique ! Le lac Wakatipu, les montagnes au loin, la clarté du ciel, immédiatement, j'adore ! Avec Jean, on s'est assis au bord du lac en attendant le feu d'artifice du jour de l'an, une bière Tui à la main. Derrière, ils dansaient tous, une vraie muraille tant ils étaient collés.
Puis retour sur Picton en voiture. Nous sommes passés près de Bruce beach, une plage d'un autre monde, traversés différentes vallées et autant de paysages différents. Peu de voitures, peu de monde, peu de villes, voilà l'île du Sud, encore très sauvage.
Retour sur Wellington sous la bruine et le brouillard. Hé, hé, ça, c'est la Nouvelle Zélande.
Assez rigolé, Jean mon cher et tendre et Boris sont repartis pour 30 heures de voyage. Moi, je suis sérieuse pour quelques temps, je travaille, j'écris un conte musical avec Franck Monnet, oui, l'auteur compositeur, qui a travaillé avec M. Vincent Delerm et qui habite pas loin de chez moi, en face de l'île Kapiti.
A très vite, car je compte encore voyager.
Bonne année à toutes et tous.
10:08 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, nouvelle zelande
21/12/2011
Florence ne nous oublie pas...
Un emploi du temps chargé, la préparation de Noël, les visites officielles et les rencontres informelles, le tout sous le soleil néozélandais... voilà pourquoi le second billet de Florence tarde un peu...
Mais ce sera notre cadeau de Noël !
A propos, comment vit-on les préparatifs de Noël en plein été ?
A te lire, Florence...
19:35 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : randell cottage, cadier, wellington, nouvelle zelande
07/12/2011
En direct de NZ, le premier billet de Florence...
Voici le premier billet de Florence, en direct du bout du monde...
Je suis arrivée sous un grand soleil, épuisée par les 28 heures de voyage, ravie d'être enfin parvenue à destination. L'attaché culturel m'attendait accompagné de Fiona Kidman, écrivain Néo-Zélandaise et Jean Anerson, traductrice et professeur de français à l'université de Wellington.
Le Randell Cottage est une maison du 19ème siècle, aux allures victoriennes. il y fait bon poser ses valises et s'y installer. Dans le jardin, un merle fait la loi, chasse les autres oiseaux. je pense qu'on va devenir amis.
Les premiers jours, je me suis promenée dans la ville, je me suis perdue car bien entendu j'avais oublié le plan à la maison. Dans un grand magasin, je me suis attardée à écouter une chorale chantant des chants de Noël dans le rayon des chaussures ! Même s'il n'y a pas de neige et fleurs partout, Noël a une grande importance ici. Je n'ai pas encore vu de père Noël ! Le jardin botanique, superbe avec ses arbres gigantesques, sa végétation luxuriante. Un endroit en dehors du temps. Dimanche, promenade aux environs de Wellington, à Staglands, réserve d'espèces endémiques. Le cochon m'a réjoui, le paon albinos aussi. Puis le Pacifique, qui laisse sans voix.
Aujourd'hui, mercredi, j'ai participé à la cérémonie d'accueil (powhiri) de Régine Chopinot, danseuse et chorégraphe, qui est venue en NZ mener un stage de danses avec des Maoris et des Kanaks.Un chef Maori a fait un long discours de bienvenue, l'ambassadeur de France lui a répondu et nous avons chanté "Aux marches du palais" que j'ai fredonné, je chante faux.
J'attends le soleil et je laisse le temps s'écouler en lisant et en écrivant, j'écoute et j'observe, la manière que j'ai trouvée pour comprendre ce pays.
Florence Cadier.
à suivre...
12:20 Publié dans journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, nouvelle zelande
28/11/2011
Bon voyage, Florence...
A l'heure où je vous parle, Florence Cadier doit s'envoler pour Wellington, où elle va résider plusieurs mois. Dire que j'aimerais être à sa place n'est pas faux, mais je me réjouis néanmoins pour elle. Je lui laisse le temps de digérer la trentaine d'heures de vol et d'escales qui lui seront nécessaires pour rejoindre la capitale néozélandaise, quelques jours pour venir à bout du "jet lag". Ensuite, elle l'a promis, c'est un billet et une photo chaque semaine !
Alors bon voyage, Florence, bonne installation au Randell Cottage et à très bientôt...
12:10 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, randell cottage, residence auteur
04/09/2011
"Que font les auteurs en été ?" : la ratatouille de Florence Cadier.
Peu de gens le savent, mais Florence Cadier est une experte en ratatouille ! C'est du moins ce qui se murmure dans les salons où il fait bon causer. Nous avons voulu en avoir le coeur net. C'est donc guidés par madame Gépéesse que nous nous sommes rendus au confins du Cher et de la Creuse, là ou la ruralité jouit encore de tous ses droits. Après mille détours sur des routes de plus en plus improbables, un chemin de terre à peine carrossable nous a déposés devant la demeure de notre amie auteure. La propriété est coquette, mais quelques travaux d'embellissement sont à prévoir (vous pouvez envoyer vos dons...).
Malgré le confort sommaire du logis, l'accueil fut chaleureux (pour qui connaît Florence, cela n'a rien d'étonnant...). La ratatouille nous attendait et tint ses promesses. C'est à n'en pas douter la meilleure ratatouille du triangle "Boussac-Sources de l'Indre-Saint-Priest-La-Marche" !
Les conversations se sont vite envolées vers la Nouvelle-Zélande. C'est là-bas en effet que Florence part en résidence pour cinq mois. Moi qui ai fait la demande aussi pour cette résidence, je devrais la détester. C'est pas faux !!! Mais je dois bien avouer qu'à part moi, c'était elle le meilleur choix. Je suis donc plutôt content que ce soit elle qui parte (à ma place... Rage !!!).
Nous avons donc mis en place des échanges littéraires futurs. A partir de novembre, le blog devrait vivre plusieurs mois à l'heure néozélandaise.
Puis nous avons fini la ratatouille, avons embrassé la cuisinière pour la remercier et nous sommes retournés vers la civilisation.
Si vous voulez en savoir plus sur Florence, sa vie, son oeuvre...
cliquez ici : http://www.la-charte.fr/sites/florence-cadier/
16:26 Publié dans auteur(s) | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cadier, nouvelle zélande