Fête du livre à Flers...

Après mes rencontres au collège de Rognac (Bouches du Rhône), il m'a fallu me rendre dans la foulée à Flers (Orne).  J'y étais invité pour la fête du livre sur le thème "Passeurs de temps". Et hop ! 1000 kilomètres et 24 heurs plus tard, me voilà sur place.

Je ne connaissais pas plus Flers que Rognac (les rencontres forment les auteurs à la géographie...), et là non plus, je n'ai pas été déçu. Flers est une petite ville normande d'apparence très tranquille. Il y avait du soleil, ce qui ne gâchait rien. Mais le plus étonnant, c'est d'y trouver une médiathèque comme on en voit peu. Installée depuis 1982 dans l'ancien collège de la ville, elle est tout simplement géante et magnifique ! Un outil formidable aux mains d'une équipe chaleureuse et rodée...

Après deux jours de rencontres très bien préparées avec les classes, nous avons dédicacé tout le week end au "Forum", salle de spectacle qui jouxte la médiathèque. J'étais installé entre Anne-Marie Desplat-Duc, qu'on devinait à peine derrière ses piles de "Colombes", et Dominique Joly, à la tête d'une impressionnante somme de livres historiques. Entre les lecteurs venus nombreux, nos bavardages incessants et l'écoute des passionnantes conférences (Patrick Pesnot, pour une fois sans monsieur X...), nous n'avons pas eu une seconde pour nous ennuyer. 

C'était donc une fête du livre très réussie et je remercie Elisabeth Masson et toute son équipe pour l'extrême gentillesse de leur accueil. Ayant épuisé mon stock de superlatifs, je m'arrête là !

Le lien pour le site de la médiathèque de Flers : mediathequeflers.fr/

En visite à Rognac...

Il est assez rare que je rencontre des collégiens. Plus rare encore que je descende si loin dans le Sud à la rencontre de lecteurs. Mais comme les cinq classes du collège avaient travaillé sur "Kalia sous les étoiles" un de mes albums aux Éditions de l'Elan Vert dans le cadre d'un défi lecture, c'est avec grand plaisir que j'ai répondu à l'invitation de la documentaliste du collège Cousteau de Rognac (c'est près de Vitrolles, dans les Bouches du Rhône...).

J'ai été fort bien accueilli, les élèves avaient très bien préparé la rencontre et j'ai passé deux jours fort agréables dans ce collège. Je remercie madame la Principale, la documentaliste et les profs de Français pour leur accueil et les élèves pour la pertinence de leurs questions et leur enthousiasme lors de nos petits "ateliers" d'écriture. 

J'en ai profité pour rendre visite à des amis de longue date, de la glorieuse époque où je sévissais encore dans l'Education Nationale. Ils m'ont dorloté et fait visiter Aix en Provence, Cassis et La Ciotat que je ne connaissais pas. Merci Armelle, merci Patrick...

Le lien pour le site du Collège Cousteau : www.clg-cousteau.ac-aix-marseille.fr/

C'est l'automne à Wellington...

Quelques nouvelles de Florence avant son départ pour Nouméa...

A l'envers !

Non seulement, je suis la tête en bas, aux antipodes, mais alors que vous commencez à peine le printemps, je plonge dans l'automne. Des journées de tempête avec vent glacial et rideau de pluie... J'en ai profité pour regarder les trois films du "Seigneurs des anneaux" et je me suis régalée. Je ne suis pas fan d'Héroic Fantasy, mais là, entre l'histoire, le rythme des films, les paysages grandioses de NZ et les acteurs, je n'ai pas décroché. Entre temps, le ciel s'est adouci et nous avons tous remis le nez dehors.

J'ai récupéré mon nouveau passeport (la photo sur l"ancien se décollait et j'aurais pu partir de NZ mais ne pas y revenir). Juste à temps car je décolle dimanche pour une semaine en Nouvelle-Calédonie. J'ai hâte... surtout qu'en revenant de Nouméa, je reste trois jours à Auckland avec des rencontres à l'Alliance française et ensuite trois jours à Christchurch, la ville dévastée par un tremblement de terre en février 2011.

En allant chercher mon passeport, ce 8 mars, journée de la femme, l'ambassadeur de France Francis Etienne offrait le champagne en l'honneur des femmes. C'est un homme charmant, accessible et très cultivé. Ce qui m'impressionne le plus chez lui, je crois, c'est qu'il a appris le Maori dès son arrivée l'an dernier et que maintenant, il parle la langue et démarre tous ces discours en Maori. Et puis, il aime Michel Tournier et quand il m'a accueilli en décembre, il a fait allusion à ce qu'avait dit Tournier dans un entretien avec B.Pivot qui lui faisait remarquer qu'il écrivait pour la jeunesse et qu'il perdait son âme. Et Tournier avait répondu que c'était ce qu'il préférait, ce qui était le plus difficile, écrire pour les jeunes.

 

Lancement du festival du film français avec "La guerre est déclarée" en ouverture. 400 personnes, je n'ai pas eu accès aux petits fours. La réaction de la salle était mitigée, des personnes ont pleuré, d'autres n'ont pas trop accroché.

Et aujourd'hui, un merveilleux déjeuner avec des écrivaines kiwis, Dame Fiona Kidman (la Tournier NZ), Mary McCallum, Maggie Rainey-Smith, discussions, rigolades, on s'est quittés comme si on se connaissait depuis des lustres. Ah, ici, on peut dire qu'il n'y a pas de fossé entre les genres (adulte et jeunesse) et que personne ne se prend au sérieux.

Le seul hic : nous y sommes allés en ferry et j'avais oublié mon appareil photo ! J'ai raté toutes les belles vues de la baie et Wellington qui s'éloigne. Quelle cruche !

Demain, conférence de Jo Nesbo, auteur de roman policier Norvégien. Ca bouge en Nouvelle Zélande !

A très vite... Florence

Dans la classe de la sorcière...

Il y avait longtemps que je n'avais pas publié chez Milan. Cette reprise d'une histoire parue dans "J'apprends à Lire"  vient rompre le mauvais sort. Sans doute grâce aux pouvoirs de la sorcière Gardénia !

Quatrième de couverture :

C'est la rentrée pour Léo et Clarisse... et pour la sorcière Gardénia. Cette année, c'est elle la maîtresse. Au programme : une délicieuse tarte aux enfants.

A paraître chez Milan dans la collection Milan Poche Benjamin, à partir de 5 ans.

Illustrations de Dankerleroux  Cliquez sur le lien pour accéder à son site.

Une semaine à Wellington...

 Petit billet de Florence depuis Wellington, entre bourrasques et terrasses de cafés...

Wellington est une ville très agréable à vivre ! Quand le vent ne souffle pas comme aujourd'hui. Littéralement, on marche contre le vent. S'il pleut, pas la peine de prendre de parapluie, il se retournerait. Il faut s'accrocher, avoir les pieds bien ancrés sur terre si on ne veut pas être bousculé par les bourrasques. Impossible de savoir d'un jour sur l'autre que va réserver la météo. On peut avoir des journées grandioses où tout le monde se précipite en bord de mer. Sinon, un petit tour au musée Te Papa, c'est du pur bonheur. J'y suis allée plusieurs fois, et je n'ai pas encore terminé de voir toutes les expositions proposées.

Mais Wellington est aussi la ville des cafés, il y a toujours plein de monde aux terrasses. Cette semaine, café avec Dame Fiona Kidman (Dame est un titre honorifique donné par la Reine d'Angleterre). Dame Fiona est une des écrivaines les plus populaires de Nouvelle-Zélande. Charmante dame d'un certain âge, passionnée de littérature (bien entendu), curieuse de tout, très au courant de ce qui se passe dans le monde et notamment en France.

C'est toujours un plaisir, ces moments partagés et là, nous nous sommes donné rendez-vous également avec Jean, professeure de littérature française à l'université Victoria, traductrice, une femme adorable avec qui je vais souvent au cinéma. En prime, visite de la bibliothèque municipale, ouverte à tous.

Cinéma ! Le succès de Tintin est total. Evidemment, Peter Jackson qui a ses studios dans la proche banlieue de Wellington y est pour beaucoup. Au mois de mars, va commencer le festival du film français, j'ai hâte de voir les films que j'ai raté en France. Enfin, je commence à comprendre parfaitement les films, donc l'accent, et je ne sors plus des salles avec la migraine !

Ce que j'aime le plus : la bonne humeur des gens, leur gentillesse et amabilité. Quant on descend d'un autobus, on salue le chauffeur. Dans un magasin, ce sont des sourires et de vrais échanges. Les rues sont propres, pas de crottes de chiens (d'ailleurs pas de chiens), pas de papiers gras par terre. Les néo-zélandais sont écolos. La ville à "la campagne" ! La nature proche et présente, les arbres, la mer, les fleurs. Une ville où l'on risque pas de se perdre. Le jardin botanique et ses rosiers, ses chemins retirés où on a l'impression d'être ailleurs, dans un autre monde. Ce que j'aime le moins : leur nourriture dans les supermarchés ! Trop british ! Mais il y a de très bons restaurants. Bonne nouvelle, ça m'a permis de perdre du poids donc…

A très vite, Florence

 

Périple dans l'île du Nord...

Quelques nouvelles fraîches de Florence, comme s'il était encore possible de nous rafraîchir pendant cette vague de froid...

Dix jours à vadrouiller dans l'île du Nord. Nous avons pris le train, l'overlander, à Wellington jusqu'à Hamilton, 394 kilomètres parcourus en 10 heures. Non, pas en train à vapeur, mais pas loin ! Le train a traversé des endroits extraordinaires, grimpé des montagnes, frôlé des falaises. Clou de la journée, le mont Ruapehu que nous avons longé pendant quelques heures. La locomotive ralentit pour permettre aux voyageurs d'admirer les paysages et on a la chance de pouvoir se mettre sur une plate-forme extérieure et prendre des photos.

A une heure, le convoi s'est arrêté et les voyageurs sont descendus déjeuner dans une petite gare. Hamilton, ville sans intérêt, nous y avons juste passé la nuit et le lendemain en route pour Rotorua, la ville des Maoris. Grand soleil, le lac avec ses cygnes noirs, l'odeur de souffre, les fumerolles, des geysers ! Les volcans toujours en éveil. Spectacle de danse maorie, allez, touriste jusqu'au bout ! On a voulu aller jusqu'au lac Taupo mais pas de chance, pluie battante et on a rien vu que le brouillard et un ciel sombre.

 Presquîle de Coromandel. Le ciel se dégage et cette fois-ci on est arrivé au bout du bout du monde. Des collines qui se jettent dans la mer, des kauris (arbres pouvant mesurer jusqu'à 50 mètres de haut et dont on ne fait pas le tour), des forêts où il ne vaut mieux pas se perdre, des cascades, des plages immenses bordées de pohutukawas, ces arbres qui donnent des fleurs rouges, des coquillages... et le Pacifique. Encore une fois, on se sent tout petit face à cette nature si présente, si puissante.

 C'était la fin des grandes vacances en Nouvelle-Zélande et à part quelques jeunes routards, nous étions seuls. Retour à Wellington sous un vent frais et quelques nuages. Ici, on attend l'été et il tarde. On dit même qu'il ne viendra pas ! Le festival du film français est inauguré avec de bonnes programmations : La guerre est déclarée, l'Apollonide, Ma part du gâteau, La guerre des boutons entre autres. Même s'il y a peu de français ici, la culture de notre pays est appréciée. Les Alliances françaises se battent pour la faire connaître.

Je ne vais pas bouger avant le mois de mars, ça me laisse le temps d'écrire mon roman et de travailler le conte musical avec Franck Monnet. En mars, ce sera Nouméa, Auckland, Dunedin, Christchurch et Samoa. A très vite donc.

Malgré le froid, la Cigogne est de retour !

Je profite du froid qui nous tient calfeutrés dans nos maisons pour vous annoncer que Manue, dite la Cigogne, a décidé de reprendre les pinceaux et de se consacrer à sa première passion, l'illustration des livres jeunesse. Je ne résiste pas au plaisir de vous glisser quelques images...

Vous saurez tout en allant visiter son blog. C'est ici : http://manuelacigogne.blogspot.com/

Couvrez-vous bien, la grattatouille arrive !

A paraître bientôt, le tome 9 des aventures de Guillaume, petit chevalier, chez Flammarion.

Une drôle d'épidémie frappe les habitants de la région ! Seule la famille de Guillaume est épargnée. L'apprenti chevalier doit vite trouver un remède...

Pensez donc dès aujourd'hui à réserver votre "épidémie de grattatouille" chez le libraire...