20/04/2012
Florence Cadier, le retour !
Dans quelques jours, Florence retrouvera le chemin des grands espaces berrichons. Son aventures en Nouvelle Zélande a sans nul doute été pour elle une expérience formidable. Voici donc son dernier billet de NZ. Le prochain, elle pourra nous l'adresser depuis la Ville aux Moines, paradis des pâturages et des escargots...
C'était en tout cas un plaisir de l'accueillir sur le blog ! A bientôt "en vrai", Florence...
Derniers moments
Kia Ora
Dire que le temps s'est accéléré et a filé à toute vitesse ! Ce dernier mois partagé entre la Nouvelle Calédonie, Auckland, Christchurch et Samoa.
Nouvelle Calédonie : très beaux moments au pays des Kanaks et des Caldoches. Il a plu, des seaux d'eau chaude que déversaient les nuages mais je n'ai pas trop eu le temps de m'en apercevoir. Des rencontres dans des bibliothèques avec des femmes extraordinaires, passionnées des livres, inventives, des rencontres avec des jeunes lycéens tout autant curieux (et timides), des rencontres avec les écrivains du Pacifique. J'ai eu la chance de prendre un petit avion qui a survolé la Nouvelle Calédonie, voir le centre Djibaou (magnifique), visiter en trois jours la province du Nord, me régaler de paysages et de lumières qui me font encore rêver.
Auckland : encore de la pluie mais plus froid. L'automne s'est installée en NZ. Grande ville tout aussi chaleureuse que les autres. Des enfants aux parents francophones qui parlent français avec un fort accent anglais, des enseignants dynamiques. Christchurch : magnifique malgré le centre ville détruit par deux violents tremblements de terre. L'Île du Sud, grandiose, des instants où la mer, la lumière, les montagnes vous donnent juste envie de pleurer. Samoa, chaud, très chaud, pays de la joie de vivre. Une plage où j'étais la seule touriste, une nuit dans un falé, bercée par la mer, la maison de R.L. Stevenson, des fleurs, des fruits en abondance.
Difficile de parler de ces 5 mois, il me faudra du temps pour réaliser, comprendre ce que ce séjour aura changé car il aura modifié, c'est certain, ma perception du monde et des hommes.
Je quitte maintenant Wellington dans trois jours, triste de laisser des amis, une ville, une manière de vivre, un pays, si apaisant, amical. Je ramène dans mes valises, des souvenirs et un roman.
Les écrivains, ici, n'ont pas l'égo d'un paon. Que vous soyez auteur jeunesse ou auteur de littérature générale, poète ou dramaturge, quelle importance ! On partage, on en rit et on se respecte.
A l'autre bout de notre monde, il y a une terre que l'on connaît peu (et pour cause, le voyage est à lui seul un périple), attirant, envoutant. Une culture foisonnante, diversifiée, inventive. J'espère vraiment pouvoir y retourner !
En attendant, une autre aventure m'attend, tout aussi excitante. Revoir ma famille, faire connaissance avec Anna, ma petite fille.
Mais l'empreinte de la NZ restera.
11:55 Publié dans auteur(s), étranger, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : florence cadier, nouvelle zelande residence auteur
23/02/2012
Une semaine à Wellington...
Petit billet de Florence depuis Wellington, entre bourrasques et terrasses de cafés...
Wellington est une ville très agréable à vivre ! Quand le vent ne souffle pas comme aujourd'hui. Littéralement, on marche contre le vent. S'il pleut, pas la peine de prendre de parapluie, il se retournerait. Il faut s'accrocher, avoir les pieds bien ancrés sur terre si on ne veut pas être bousculé par les bourrasques. Impossible de savoir d'un jour sur l'autre que va réserver la météo. On peut avoir des journées grandioses où tout le monde se précipite en bord de mer. Sinon, un petit tour au musée Te Papa, c'est du pur bonheur. J'y suis allée plusieurs fois, et je n'ai pas encore terminé de voir toutes les expositions proposées.
Mais Wellington est aussi la ville des cafés, il y a toujours plein de monde aux terrasses. Cette semaine, café avec Dame Fiona Kidman (Dame est un titre honorifique donné par la Reine d'Angleterre). Dame Fiona est une des écrivaines les plus populaires de Nouvelle-Zélande. Charmante dame d'un certain âge, passionnée de littérature (bien entendu), curieuse de tout, très au courant de ce qui se passe dans le monde et notamment en France.
C'est toujours un plaisir, ces moments partagés et là, nous nous sommes donné rendez-vous également avec Jean, professeure de littérature française à l'université Victoria, traductrice, une femme adorable avec qui je vais souvent au cinéma. En prime, visite de la bibliothèque municipale, ouverte à tous.
Cinéma ! Le succès de Tintin est total. Evidemment, Peter Jackson qui a ses studios dans la proche banlieue de Wellington y est pour beaucoup. Au mois de mars, va commencer le festival du film français, j'ai hâte de voir les films que j'ai raté en France. Enfin, je commence à comprendre parfaitement les films, donc l'accent, et je ne sors plus des salles avec la migraine !
Ce que j'aime le plus : la bonne humeur des gens, leur gentillesse et amabilité. Quant on descend d'un autobus, on salue le chauffeur. Dans un magasin, ce sont des sourires et de vrais échanges. Les rues sont propres, pas de crottes de chiens (d'ailleurs pas de chiens), pas de papiers gras par terre. Les néo-zélandais sont écolos. La ville à "la campagne" ! La nature proche et présente, les arbres, la mer, les fleurs. Une ville où l'on risque pas de se perdre. Le jardin botanique et ses rosiers, ses chemins retirés où on a l'impression d'être ailleurs, dans un autre monde. Ce que j'aime le moins : leur nourriture dans les supermarchés ! Trop british ! Mais il y a de très bons restaurants. Bonne nouvelle, ça m'a permis de perdre du poids donc…
A très vite, Florence
10:39 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : florence cadier, wellington, nz
11/02/2012
Périple dans l'île du Nord...
Quelques nouvelles fraîches de Florence, comme s'il était encore possible de nous rafraîchir pendant cette vague de froid...
Dix jours à vadrouiller dans l'île du Nord. Nous avons pris le train, l'overlander, à Wellington jusqu'à Hamilton, 394 kilomètres parcourus en 10 heures. Non, pas en train à vapeur, mais pas loin ! Le train a traversé des endroits extraordinaires, grimpé des montagnes, frôlé des falaises. Clou de la journée, le mont Ruapehu que nous avons longé pendant quelques heures. La locomotive ralentit pour permettre aux voyageurs d'admirer les paysages et on a la chance de pouvoir se mettre sur une plate-forme extérieure et prendre des photos.
A une heure, le convoi s'est arrêté et les voyageurs sont descendus déjeuner dans une petite gare. Hamilton, ville sans intérêt, nous y avons juste passé la nuit et le lendemain en route pour Rotorua, la ville des Maoris. Grand soleil, le lac avec ses cygnes noirs, l'odeur de souffre, les fumerolles, des geysers ! Les volcans toujours en éveil. Spectacle de danse maorie, allez, touriste jusqu'au bout ! On a voulu aller jusqu'au lac Taupo mais pas de chance, pluie battante et on a rien vu que le brouillard et un ciel sombre.
Presquîle de Coromandel. Le ciel se dégage et cette fois-ci on est arrivé au bout du bout du monde. Des collines qui se jettent dans la mer, des kauris (arbres pouvant mesurer jusqu'à 50 mètres de haut et dont on ne fait pas le tour), des forêts où il ne vaut mieux pas se perdre, des cascades, des plages immenses bordées de pohutukawas, ces arbres qui donnent des fleurs rouges, des coquillages... et le Pacifique. Encore une fois, on se sent tout petit face à cette nature si présente, si puissante.
C'était la fin des grandes vacances en Nouvelle-Zélande et à part quelques jeunes routards, nous étions seuls. Retour à Wellington sous un vent frais et quelques nuages. Ici, on attend l'été et il tarde. On dit même qu'il ne viendra pas ! Le festival du film français est inauguré avec de bonnes programmations : La guerre est déclarée, l'Apollonide, Ma part du gâteau, La guerre des boutons entre autres. Même s'il y a peu de français ici, la culture de notre pays est appréciée. Les Alliances françaises se battent pour la faire connaître.
Je ne vais pas bouger avant le mois de mars, ça me laisse le temps d'écrire mon roman et de travailler le conte musical avec Franck Monnet. En mars, ce sera Nouméa, Auckland, Dunedin, Christchurch et Samoa. A très vite donc.
09:41 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, randell cottage, wellingtoon, nouvelle zelande
12/01/2012
Des news de l'île du Sud...
Un petit envoi de Florence, rentrée de son périple dans l'île du Sud...
Fin d'une année, début d'une autre...
Soleil flamboyant pour cette fin d'année 2011, du jamais vu à Wellington. Les gens n'en reviennent pas et les rues grouillent de flâneurs. 31 décembre à Queenstown, ambiance jeune (une majorité de moins de 30 ans), Queenstown est la ville des sports extrêmes.
Magnifique ! Le lac Wakatipu, les montagnes au loin, la clarté du ciel, immédiatement, j'adore ! Avec Jean, on s'est assis au bord du lac en attendant le feu d'artifice du jour de l'an, une bière Tui à la main. Derrière, ils dansaient tous, une vraie muraille tant ils étaient collés.
Puis retour sur Picton en voiture. Nous sommes passés près de Bruce beach, une plage d'un autre monde, traversés différentes vallées et autant de paysages différents. Peu de voitures, peu de monde, peu de villes, voilà l'île du Sud, encore très sauvage.
Retour sur Wellington sous la bruine et le brouillard. Hé, hé, ça, c'est la Nouvelle Zélande.
Assez rigolé, Jean mon cher et tendre et Boris sont repartis pour 30 heures de voyage. Moi, je suis sérieuse pour quelques temps, je travaille, j'écris un conte musical avec Franck Monnet, oui, l'auteur compositeur, qui a travaillé avec M. Vincent Delerm et qui habite pas loin de chez moi, en face de l'île Kapiti.
A très vite, car je compte encore voyager.
Bonne année à toutes et tous.
10:08 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, nouvelle zelande
28/12/2011
Florence ne s'ennuie pas... mais elle pense quand même un peu à nous !
Le temps s'étire lentement sous le soleil de Nouvelle-Zélande, il porte à la rêverie. Les Pohutukawas (arbres de Noël) sont en fleurs, carmin sous la lumière et ce sont les seules notes qui montrent que l'on est en cette période de fête à part les vendeuses dans les magasins qui portent sur leurs têtes des sapins en feutre vert, des bois de rennes et même des guirlandes. Premiers bains dans le Pacifique, l'eau est froide, comme en Bretagne, et les paysages somptueux. On ne s'en lasse pas et je me pince pour être sûre de ne pas rêver !
Dernièrement, j'ai assisté à la fin de stage de danse de Régine Chopinot, chorégraphe, qui a travaillé avec des danseurs maoris, kanaks et cookiens. Etonnant ! Avant, ils ont été reçu par un chef de village Maori dans un marae (maison commune) pour un powhiri, cérémonie d'accueil. Nous avons tous chanté en choeur et il y a eu de longs discours en maori et je ne peux pas vous dire ce qui a été dit. Mais les gens riaient !J'ai rencontré également Franck Monnet, musicien français, habitant maintenant en Nouvelle-Zélande et nous avons le projet d'écrire un conte musical, une histoire ensemble. A suivre !
J'ai aussi visité la maison de Katherine Mansfield, dans son jus, tapisserie sombre, meubles noirs, bibelots, c'est ici qu'elle est née.
A tous une très bonne année, je file vers l'île du Sud...
Florence
Bon voyage dans l'île du Sud, Florence... Et envoie-nous dès que tu peux une carte postale !
23:41 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0)
21/12/2011
Florence ne nous oublie pas...
Un emploi du temps chargé, la préparation de Noël, les visites officielles et les rencontres informelles, le tout sous le soleil néozélandais... voilà pourquoi le second billet de Florence tarde un peu...
Mais ce sera notre cadeau de Noël !
A propos, comment vit-on les préparatifs de Noël en plein été ?
A te lire, Florence...
19:35 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : randell cottage, cadier, wellington, nouvelle zelande
29/11/2011
Salon du livre de Beyrouth...
Le salon du livre de Beyrouth est ouvert... En 2009, j'avais eu le grand plaisir d'y participer.
Cette année, j'y suis un peu grâce à la participation de Didier Baicevic, le compère qui met en images les aventures de Guillaume petit chevalier chez Flammarion. Il est aujourd'hui en dédicace sur le stand de la librairie Antoine, que je salue.
Un petit salut amical aussi à ceux qui sont là-bas et que je connais : Carl Norac, Marie-Hélène Delval, Hélène Montardre, Michel Piqsuemal... Sans oublier d'embrasser Blandine Yazbek, qui doit les dorloter comme d'habitude.
10:48 Publié dans auteur(s), étranger, salon du livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beyrouth, salon du livre, balicevic
28/11/2011
Bon voyage, Florence...
A l'heure où je vous parle, Florence Cadier doit s'envoler pour Wellington, où elle va résider plusieurs mois. Dire que j'aimerais être à sa place n'est pas faux, mais je me réjouis néanmoins pour elle. Je lui laisse le temps de digérer la trentaine d'heures de vol et d'escales qui lui seront nécessaires pour rejoindre la capitale néozélandaise, quelques jours pour venir à bout du "jet lag". Ensuite, elle l'a promis, c'est un billet et une photo chaque semaine !
Alors bon voyage, Florence, bonne installation au Randell Cottage et à très bientôt...
12:10 Publié dans auteur(s), étranger, journal du bout du monde, résidence d'auteur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cadier, wellington, randell cottage, residence auteur